Quand j’ai lu le texte « Toujours la vie ! » d’Alain Marc j’ai tout de suite pensé à une forêt de peinture ! Quand j’avais travaillé sur le projet précédent du cahier d’art Six nouveaux regards hallucinés il n’y avait que la sonorité. Je ne m’accrochais qu’aux sons. Là, c’était différent, il y avait un sens, il y avait plus de sens et c’était moins sonore. Par contre il y avait une rythmique.
Ma principale motivation c’est de travailler à partir d’un texte. Quand tu ne fais que peindre tu peux arriver à oublier le langage. En peinture, tu peux tout oublier. La poésie c’est le support et ce support m’envoie quelque part. La poésie est là pour donner des pistes, des directions, des mouvements. La parole poétique est le support de tout le reste.
Le texte est un peu comme la racine. Quand je peins je me dis que ça doit être ça la mort. Tu es perdu dans l’espace tu es dispersé dans l’espace. Tu es l’espace, tu deviens l’espace-temps. Le texte te rattache à un quelque part. Quand tu peins, tu n’existes plus. Il n’y a plus de temps. Tu es dans ta sensation, tu n’es plus là.
Si j’ai pensé à une forêt de peinture c’est peut-être parce que la forêt c’est la vie. La vie, c’est un arbre qui pousse, qui part des racines de la terre.
Une résidence-peinture qui s’inscrit cette fois-ci dans le cadre des petites cités de caractères. Longny-au-Perche, 26 juin/1er août 2021
Seul à seul avec sa tasse en grès, un libraire désoeuvré convoque son présent, les fantômes de sa famille, les anecdotes et les gestes divers qui composent son existence, banale comme une fantasmagorie.
Unique témoin du narrateur, une chatte règne au milieu des bruits du monde, des cartons et du fatras, vivant sa métaphysique au quotidien…..Que reste-t-il de nous face aux corps, aux objets, aux matières qui nous entourent ? Qu’advient-il des êtres, des moments qui nous emportent ? Du rêve ou de la mélancolie, des sons, des goûts, de la contemplation, de l’ennui.
Au rythme des jours, des mots et des heures, la vie continue, coûte que coûte, une tasse en main.
Cahier d’art avec 6 nouveaux regards hallucinés, texte d’Alain Marc, 20 exemplaires
Cahier sur format A4 sur papier Rosapina 220 gr. contenant 6 poésies et 6 estampes numériques
15ème cahier de la collection « les Sentinelles de la nuit », éditions du Petit Véhicule
Des artistes singuliers, des écrivains oubliés, des inédits d’auteurs contemporains, de la littérature populaire, des curiosités de bibliophilie, des sites d’art brut, des vies remarquables, des fous littéraires. C’est ce que la revue Empreintes propose de faire découvrir….
Editions de L’Usine (www.usine102.fr)
Photo : Xavier Cantat
Livre bibliophile, livre unique écrit et lu par Alain Marc
La lucarne des écrivains : du 16 au 30 septembre 2019 (Paris, rue de l’Ourcq)
« Quand je peins, je ne sais jamais à l’avance ce que je vais faire. Je ne me demande pas ce que je vais peindre. Je peins d’ailleurs sans savoir ce que je peins, j’essaye d’oublier que je peins. Je me suis même demandée ces derniers temps : Qu’est ce peindre ? Peindre, c’est donner à lire l’invisible, c’est faire remonter à la surface des choses inconnues, et les rendre plus inconnues encore : mystérieuses. Alors, sur une feuille, une toile, un bout de bois… je jette de l’encre, de l’acrylique, du sable, de l’huile, et parfois même de l’acide… Je crée des coulures, des biffures et des taches. A partir de ces matières qui s’attirent ou se détournent, des paysages se forment, des chemins s’entrelacent, des gouffres se creusent, l’horizon se met en place. Ce sont des paysages qui n’existent pas, des paysages qui existent en moi, des territoires inconnus. » Alexandra Fontaine
Opéra de rue pour fanfare, librement inspiré de l’opéra Gianni Schicchi de Giacomo Puccini. Mise en scène E.Grebot, Texte Eugène Durif. Cie Les Grooms : groupe international ayant tourné dans 39 pays sur les 5 continents.
Extrait d’une installation mise en exposition au Grand Palais dans le cadre du salon Comparaisons, groupe « singulière sculpture », du 12 au 17 février 2019, https://comparaisons.org